Gims, de son vrai nom Gandhi Djuna, est un chanteur, auteur-compositeur et producteur de musique français d’origine congolaise. Il est né le 6 mai 1986 à Kinshasa, en République démocratique du Congo et a grandi à Paris. Il s’est fait connaître en tant que membre du groupe de rap Sexion d’Assaut avant de poursuivre une carrière solo à partir de 2013. Il est considéré comme l’un des artistes les plus populaires de la scène musicale française, avec des hits tels que « Sapés comme jamais », « Bella », « J’me tire », « Miami Vice » et bien d’autres.
Il a commencé sa carrière musicale en 2002 en formant le groupe Sexion d’Assaut avec des amis d’enfance. Le groupe a connu un succès considérable en France et en Europe avec des titres tels que « Désolé », « Avant qu’elle parte » et « Ma Direction ».
En 2013, le chanteur a sorti son premier album solo intitulé « Subliminal », qui a été un succès commercial et a été certifié disque de diamant en France. Depuis lors, il a sorti plusieurs autres albums solo, notamment « Mon cœur avait raison » en 2015 et « Ceinture noire » en 2018, qui est devenu le premier album de rap français à atteindre le statut de « diamant » en France, signifiant plus d’un million d’exemplaires vendus.
En plus de sa carrière musicale, Gims a également été un coach dans l’émission de télévision française « The Voice », et a lancé sa propre marque de vêtements appelée « Vortex ». Il est également très actif sur les réseaux sociaux, comptant des millions d’abonnés sur Instagram et Twitter.
Le chanteur est connu pour son mélange unique de musique urbaine, de pop et de musique africaine, ainsi que pour son style vestimentaire distinctif, qui comprend souvent des lunettes de soleil teintées. Il est considéré comme l’un des artistes les plus influents et innovants de la scène musicale française.
Comme pour de nombreux artistes populaires, des controverses et des polémiques lui ont été associées ces dernières années.
L’une des plus grandes polémiques le concernant a été sa conversion à l’islam en 2004. Bien qu’il n’ait jamais caché sa foi, certains fans et critiques ont exprimé des préoccupations quant à son implication dans l’islamisme radical, des allégations qu’il a fermement niées.
En 2020, Gims a également été impliqué dans une controverse concernant la société de paris sportifs Winamax, dont il était un ambassadeur. Certains fans ont critiqué l’artiste pour avoir encouragé les jeux d’argent et le jeu en ligne, ce à quoi il a répondu en défendant son travail avec Winamax et en soulignant l’importance de jouer de manière responsable.
Enfin, en 2021, Gims a été impliqué dans une controverse concernant la suppression de certains de ses anciens titres de Spotify en raison de leur contenu jugé inapproprié ou offensant. Il a exprimé sa frustration à l’égard de cette décision et a déclaré qu’il était important de permettre aux artistes d’exprimer leur créativité sans censure excessive.
Le 1er janvier 2022, il publie une vidéo dans laquelle il appelle les musulmans à ne pas lui fêter la nouvelle année parce que Noël et Nouvel An ne sont pas des fêtes musulmanes.« S’il vous plaît, laissez-moi avec les ‘Bonne année, Nouvel an’… Laissez-moi avec ça. » , dit-il à ceux qui lui présentent leurs vœux à l’occasion de la nouvelle année.
Il présentera ses excuses. « Cette vidéo, je la regrette totalement. C’était un ovni, je ne communique pas comme ça habituellement. Je ne voulais pas blesser des gens. La foi, ça relève de l’intime. Il ne faut pas que les réseaux sociaux soient un tremplin pour parler de ça », expliquera-t-il. « Cette vidéo a été faite avec spontanéité, tard le soir. Je suis vraiment désolé ».
Le 28 mars dernier, dans une interview pour l’émission OuiHustle diffusée sur Youtube, il déclare : « Les pyramides que l’on voit, au sommet il y a de l’or, et l’or c’est le meilleur conducteur pour l’électricité… C’était des foutues antennes ! Les gens avaient l’électricité et les historiens le savent ». Une remise en cause de l’histoire à la limite du complotisme qui fait de lui la cible de toutes les railleries sur Twitter.
